Viols de Mazan: une marche blanche en soutien à Gisèle Pelicot prévue à Mazan le 5 octobre

Camille Dubuffet

Depuis plusieurs semaines, les marques de sympathie et démonstrations de soutien à l'égard de Gisèle Pelicot, droguée par son ex-mari, violée et livrée par ce dernier à plusieurs dizaines d'inconnus pendant presque dix ans, ont été particulièrement nombreuses.

Dernière initiative en date: l'organisation d'une marche blanche ce samedi 5 octobre prochain à Mazan, rapportent Le Dauphiné Libéré et Le Midi Libre. Celle-ci est fixée à 14h30 et toute la population locale est invitée à y participer, afin de "montrer que Mazan est capable de bouger."

"Vivre avec un traumatisme qui ne s'oublie jamais"

La marche est organisée par un groupe de femmes victimes de violences et l'association Isofaculté de reconstruction personnelle par la médiation équine.

"Les femmes victimes de violences que nous suivons ont voulu exprimer leur solidarité à Gisèle Pelicot et nous ont demandé si l'on pouvait être porteur du projet ", confie Daniel Silvestre, directeur d'Isofaculté, au Dauphiné Libéré.

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A post shared by Viktorija Burakauskas (@toribur) on Jan 21, 2020 at 8:43am PST

Pour l'ex-président de cour d'assises Olivier Leurent, interrogé par l'AFP, l'épreuve vécue par Gisèle Pelicot est considérable. Selon lui, même si le procès participe à apporter des réponses aux questions de la victime, il n'en reste pas moins qu'une étape "pour arriver à vivre avec un traumatisme qui ne s'oublie jamais."

Dominique Pelicot dans le box des accusés pour la cinquième semaine consécutive

Ce mardi 1er octobre, Dominique Pelicot, principal accusé dans l'affaire des viols de Mazan, a fait son retour au tribunal d'Avignon.

La veille, le septuagénaire avait été dispensé "pour raison médicale". D'après son avocate Maître Béatrice Zavarro, Dominique Pelicot souffrirait de "douleurs causées par l'enlèvement de la sonde".

Pour rappel, l'homme accusé de soumission chimique sur son ex-épouse, avait déjà été dispensé de deux journées d'audience au début du mois de septembre, là encore, pour cause médicale.

Article original publié sur BFMTV.com

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