Viols de Mazan : “il faut montrer mon…”, Gisèle Pelicot sort de ses gonds face à l’insistance des avocats
Le procès des viols de Mazan se classe déjà parmi les procès de viol les plus historiques de l’histoire du 21ème siècle. Au-delà de son aspect sordide, il met en lumière un tabou jusqu’ici peu abordé dans nos sociétés : la soumission chimique, un phénomène d’ampleur. Mais l’affaire est aussi extrêmement remarquée en raison du courage et de la détermination de Gisèle Pelicot. Principale victime des viols de Mazan, elle est bien décidée à faire entendre sa voix et à ne pas se laisser voler son histoire par les avocats de la défense. Chaque fois que quelqu'un intervient à la barre, elle veille à ce que son consentement ne lui soit pas dérobé une deuxième fois. Ainsi, quand elle a entendu un avocat sous-entendre qu’elle avait désiré ce qu’elle avait subi, elle est logiquement sortie de ses gonds.
Gisèle Pelicot perd patience face aux propos abjects des avocats
Beaucoup se demandaient comment 35 des hommes accusés d’avoir violé Gisèle Pelicot allaient bien pouvoir justifier des actes aussi atroces. Comme l’a indiqué Le Parisien, une partie de la réponse a été divulguée lors de la deuxième semaine du procès, quand une des avocates a présenté des photos montrant des relations à trois en insinuant que l’ex-épouse de Dominique Pelicot paraissait bien réveillée dessus. Selon elle, cela prouvait qu'elle avait participé à ces ébats de son plein gré. Le hic ? Il ne s’agit en réalité pas de la septuagénaire sur ces (...)
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