Viols de Mazan : "bout de viande", ces trente minutes insoutenables dans la chambre conjugale des Pélicot

Les procès des viols de Mazan se poursuivent devant la cour criminelle du Vaucluse. Ce mardi 1er octobre, de nouveaux coaccusés de Dominique Pelicot, jugé pour avoir drogué, violé et fait violer sa femme Gisèle entre 2011 et 2020, se sont présentés à la barre. Parmi eux un certain Adrien L., qui a fait de sordides confidences sur le jour de sa visite au domicile des Pelicot. Selon le témoignage de l’accusé, Gisèle Pelicot ronflait à son arrivée dans la chambre conjugale. Il explique alors avoir cru à "un scénario annoncé à l’avance". "À partir du moment où le mari est là, ça n’est pas un viol", a-t-il ajouté, expliquant avoir considéré Gisèle Pelicot comme un vulgaire "bout de viande". "Je me sens innocent, j’ai participé sans le savoir à quelque chose que je réprouve", a-t-il poursuivi.

Une vidéo sordide diffusée au procès

Mais s’il se défend d’avoir violé l’épouse de Dominique Pelicot, les preuves contre Adrien L. son bien là. Comme en atteste une vidéo diffusée lors du procès, captée entre 12h36 et 13h05 dans la journée du 13 avril 2014, Gisèle Pelicot était totalement inanimée lorsqu’Adrien L. est entré dans la chambre conjugale. Elle se trouvait sous l’emprise d’un cocktail de Temesta et de Stilnox administré par son mari à son insu, mais cela n'a pas empêché Adrien L. de passer à l’acte. D’après un descriptif difficile à lire de Paris Match, la vidéo montre Adrien L., sous le pseudo "Steph", (...)

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