Viols de Mazan : un avocat se met à hurler pendant la séance, Gisèle Pélicot met le doigt là où ça fait mal

Ce sont des mots que Gisèle Pélicot n’aurait jamais pensé entendre, même dans la bouche de l’avocat d’un des hommes accusés de l’avoir violée. Des mots qui n’auraient jamais dû être prononcé devant la cour criminelle du Vaucluse.

Pour la première fois, Gisèle Pélicot a haussé le ton en ce mercredi 18 septembre 2024. Déterminée, elle est revenue sur les propos tenus par le bâtonnier Me Guillaume de Palma, un homme défendant six des cinquante-deux accusés.

Les propos inadmissibles d’un avocat

« Depuis que je suis arrivée dans cette salle d’audience, je me sens humiliée » reprenait Le Figaro. En une phrase, le ton était donné. Depuis le début du procès des viols de Mazan le 2 septembre 2024, Gisèle Pélicot a subi attaques et remarques. Des avocats n’ayant pas hésité à affirmer qu’elle était la complice de son mari, exhibitionniste ou encore alcoolique. Indiquant comprendre pourquoi les victimes de viol ne portait pas plainte, Gisèle Pélicot s’est surtout dite profondément choquée par certains propos.

Des propos particulièrement dérangeants

S’il était resté assez silencieux, l’avocat général a demandé à Gisèle Pélicot ce qu’elle pensait des propos tenus la semaine précédente par le bâtonnier Me Guillaume de Palma. En effet, ce dernier, défendant six des accusés, avait déclaré « Il y a viol et viol. Sans intention de le commettre, il n’y a pas viol ». Des propos brutaux qui avaient secoué la septuagénaire. (...)

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