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Violent, il frappe sa compagne et massacre les cochons d'Inde

"Il a oublié de respirer" (Illustration - Photo by Yuttachai Kongprasert/SOPA Images/LightRocket via Getty Images)
"Il a oublié de respirer" (Illustration - Photo by Yuttachai Kongprasert/SOPA Images/LightRocket via Getty Images)

Un homme a été interpellé à Montbéliard en début de semaine. Il avait blessé sa compagne et tué leurs animaux de compagnie, publiant la photo de l’un des cadavres sur Facebook.

“Je m’en fous, je vais les tuer !” Lundi soir, une nouvelle soirée vire au cauchemar dans cet appartement du quartier de la Petite-Hollande, à Montbéliard. Un homme de 44 ans, ivre, agresse sa compagne du même âge avant de s’enfermer dans la salle de bains avec les trois cochons d’Inde de la famille. Quelques minutes plus tard, il exhibe les corps morts des pauvres bêtes. Il a été interpellé.

“Il a oublié de respirer”

Le père, la mère, leurs trois jeunes enfants ainsi que les deux garçons de la femme, nés d’une union précédente, vivent dans l’appartement. Régulièrement, des violences éclatent. “Mon petit de 9 ans se prend régulièrement des claques” dit la mère aux enquêteurs, dans des propos relayés par L’Est Républicain. “Mon ami boit, frappe.” Ce soir-là, il aurait bu du rhum et des bières. Et puis, il souffre de bipolarité. Un cocktail explosif.

Il jette une chaise au visage de sa compagne et l’envoie contre un aquarium : elle s’en sort avec une blessure à la tête et trois jours d’interruption temporaire de travail (ITT). Puis il saisit les cochons d’Inde dans leur cage, annonce ses intentions morbides et s’enferme. Quand il rouvre la porte, deux ont été égorgés, le troisième noyé. Sur Facebook, le suspect a publié une photo avec ce commentaire : “tiens, m..., il a oublié de respirer”.

Expertise psychiatrique demandée

Arrêté après l’appel à la police du fils ainé, le suspect reste impavide face au sort des pauvres bêtes : “ma compagne en avait assez des animaux”, dit-il. Quant au commandant Catherine Péroni, chef de la brigade de sûreté urbaine (BSU) de Montbéliard, elle assure que “les trois jeunes enfants n’ont apparemment rien vu, ils étaient dans leurs chambres.”

Le père et compagnon violent, lui, est désormais dans sa cellule. Avant son jugement prévu le 3 novembre, son avocate a sollicité une expertise psychiatrique.