Violences sexuelles : aux Etats-Unis, la pluie de témoignages tombe toujours

FILE PHOTO: CBS news host Charlie Rose departs after meeting with U.S. President-elect Donald Trump at Trump Tower in the Manhattan borough of New York, U.S. on November 21, 2016. REUTERS/Lucas Jackson/File Photo

Depuis vingt-quatre heures, deux stars du journalisme, dont le présentateur Charlie Rose, ainsi qu’un représentant démocrate, sont sous le feu des accusations.

Une légende de la télévision, un journaliste vedette et un vétéran du Congrès : en l’espace de vingt-quatre heures, trois personnalités de la sphère politico-médiatique américaine ont été prises dans le tourbillon post-Weinstein. Le scénario sonne tristement familier : des hommes influents, respectés et en apparence respectable, accusés de comportements sexuels déplacés envers des femmes, souvent bien plus jeunes qu’eux.

Les révélations les plus fracassantes concernent Charlie Rose, figure du petit écran. En quarante-cinq ans de carrière, dont plus de vingt-cinq aux commandes de sa propre émission sur la chaîne PBS, Rose a interviewé une foule de célébrités et de politiques, du couple Obama à Poutine, en passant par Bill Gates et Bachar al-Assad.

Avalanche. Son image de journaliste d’exception courtisé par les puissants s’est brutalement effondrée après la publication, lundi, par le Washington Post, des témoignages de huit femmes l’accusant de harcèlement sexuel. Agées de 21 à 37 ans au moment des faits, ces anciennes employées ou stagiaires de la société de production de Rose livrent un récit aux «points communs frappants», écrit le Post. Les victimes racontent la fâcheuse habitude de Rose de passer «des appels téléphoniques obscènes, marcher nu en leur présence ou attraper leurs seins, leurs fesses ou leurs parties génitales». Stagiaire puis productrice pour l’émission en 2007 et 2008, Reah Bravo, âgée alors d’une trentaine d’années, fait ainsi état de gestes déplacés (attouchements, exhibitionnisme) dans une chambre d’hôtel, un avion privé ou dans l’une des résidences du présentateur. Si elle regrette de n’avoir pas dénoncé les faits à l’époque, Bravo explique au Washington Post que l’avalanche de révélations depuis l’affaire Weinstein (le producteur hollywoodien accusé de viol et harcèlement par des (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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