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Violences sexuelles : bientôt un «brevet» pour les collégiens du 93 ?

Au collège Jean de Verrazan de Lyon, en 2010.

Plusieurs personnalités féminines réclamaient dans une pétition au début du mois la mise en place d'une formation aux violences sexuelles dans les établissements scolaires, sur le modèle du brevet de sécurité routière.

Début novembre, une centaine de personnalités féminines, militantes, actrices ou écrivaines réclamaient dans une lettre ouverte à Emmanuel Macron publiée dans le JDD «un plan d’urgence contre les violences sexuelles». Cet appel, également diffusé sous la forme d’une pétition signée depuis par près de 130 000 personnes, demandait, dans le sillage de la libération de la parole post-affaire Weinstein, la mise en place de plusieurs mesures notamment pour sensibiliser les plus jeunes. Parmi les propositions, la création d’un «brevet de non-violence», qui prendrait la forme d'«un module obligatoire au collège sur le modèle du brevet de la sécurité routière», le fameux BSR qui permet aux plus de 14 ans de conduire un 50 cm³.

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La Seine-Saint-Denis a fait part de son intérêt pour le dispositif ce mardi, par la voix du président du conseil départemental, à deux jours de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes du 25 novembre. Stéphane Troussel a annoncé avoir saisi le ministre de l’Education nationale Jean-Michel Blanquer pour proposer d’être le «département pilote» pour expérimenter ce brevet. Il s’agit d'«une étape pertinente dans la sensibilisation des jeunes générations», estime Stéphane Troussel dans une lettre adressée au ministre et diffusée sur Twitter.

«Si le gouvernement le souhaite, nous sommes prêts à agir», écrit le socialiste dans son courrier, demandant la «mobilisation pleine et entière des services de l’Education nationale» pour élaborer le dispositif, encore inédit. Les violences sexuelles toucheraient environ 600 000 femmes et 200 000 hommes en France tous les ans, selon une récente enquête de (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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