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Violences sexistes et sexuelles : « Pour un droit à l'assistance d'un avocat dès le dépôt de plainte »

© KONRAD K./SIPA

Voici leur tribune. « Il y a cinq ans, le mouvement Me Too levait le tabou sur les violences sexistes et sexuelles . Quatre ans plus tard, en septembre 2021, le témoignage d’une jeune femme dénonçait les mauvaises conditions de recueil de sa plainte. Aux #MeToo, est venu s’ajouter le hashtag « Double Peine », incitant des milliers de victimes à s’exprimer sur la façon dont elles ont été reçues dans les commissariats et les gendarmeries.

Force est de constater que pour les victimes de violences sexistes et sexuelles, l'accès à la justice est périlleux. Auteur inconnu, infraction insuffisamment caractérisée, autant de motifs visés par le parquet pour justifier une décision de classement sans suite. Ce document de quelques lignes qui met fin à l’enquête sans davantage de pédagogie cristallise un premier fossé entre le plaignant et l’institution judiciaire . Il est vrai que les violences sexuelles ont la particularité de se perpétrer le plus souvent dans l’intime ce qui engendre des difficultés de preuves. Celles-ci sont peu nombreuses et disparaissent avec le temps. La célérité et l’exhaustivité du dépôt de plainte, acte fondateur de l'enquête, sont donc déterminantes.

Il y a un an, dans les colonnes du Journal du Dimanche, nous appelions à l'amélioration de l'accueil des victimes dans les commissariats, notamment par la création d’un droit à l’assistance d’un avocat dès le dépôt de plainte.

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