Violences psychologiques : Julien Bayou estime que Sandrine Rousseau est « allée trop loin »

Après les accusations de violences psychologiques à l'égard de l'une de ses anciennes compagnes, Julien Bayou a démissionné de ses fonctions de coprésident du groupe écologiste à l'Assemblée nationale, et de secrétaire national d'Europe Écologie-Les Verts. Ce mardi 4 octobre, il a décidé de contre-attaquer dans les colonnes du Monde affirmant qu’il n’existait pas d'« affaire Bayou ». Il a notamment regretté être « dans la situation de quelqu’un innocent des faits dont on ne l’accuse pas. (…) Il n’y a pas d’accusation, je ne peux pas m’en défendre, et pourtant je suis présumé coupable. »

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Pour rappel, la cellule d’enquête sur les violences sexuelles et sexistes d’Europe Écologie-Les Verts (EELV) s’est saisie de l’affaire en juillet, après avoir reçu un mail de l’ancienne compagne de Julien Bayou expliquant qu’il était un « manipulateur lâche » et qu’elle souhaitait « mourir pour protéger les autres ».

Désormais, l’élu écologiste veut redorer son image et a tenu à clamer une nouvelle fois son innocence : « Pour définir les violences psychologiques, l’intention est un élément important. Cela repose sur des faits identifiables : des menaces, des intimidations, des moqueries, le fait de rabaisser la personne, de lui imposer des opinions. Il n’y a rien de tout cela ».

La méthode Rousseau pointée du doigt

Julien Bayou a ensuite assuré qu’il avait démissionné de ses différents p...


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