Violences. L’ONU accuse le gouvernement vénézuélien de crimes contre l’humanité

Selon un rapport publié ce mercredi 16 septembre par les Nations unies, des violations systématiques des droits de l’homme ont été perpétrées dans le pays, parmi lesquelles, l’assassinat et la torture. Le président Nicolás Maduro pourrait être impliqué comme commanditaire.

C’est un document qui a été rédigé par une équipe d’investigation qui a réalisé un travail titanesque, nous apprend le quotidien espagnol El País. “Plus de 270 entretiens avec des victimes, des témoins, d’anciens fonctionnaires et des avocats ont été réalisés et des documents confidentiels ont pu être consultés”. Le résultat de cette enquête des Nations unies sur les violences perpétrées par le gouvernement de Caracas est très clair :

Les forces de sécurité vénézuéliennes ont commis ‘des violations systématiques des droits de l’homme, y compris des meurtres et des tortures, constituant des crimes contre l’humanité.’”

Au-delà des responsabilités des forces de sécurité, le rapport, à en croire El País, met en cause de façon très claire les responsabilités de plusieurs hauts dirigeants vénézuéliens, parmi lesquels le président lui-même. “Les soupçons selon lesquels Nicolás Maduro et ses ministres de l’Intérieur et de la Défense ont ordonné ou contribué à des crimes graves pour faire taire l’opposition ont été confirmés par ce rapport”, affirme le journal madrilène.

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Selon le rapport des Nations unies, depuis 2014, l’usage de la torture a été systématique dans le pays, et ces violations des droits de l’homme seraient le résultat d’une “planification” de la part du gouvernement de Maduro, qui est au pouvoir depuis 2013.

Dans un précédent rapport en septembre 2019, Michelle Bachelet, la haut-

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