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Violences gynécologiques : des professionnels recommandent de limiter les examens pelviens

Après les nombreuses affaires de violences gynécologiques qui ont ébranlé patientes et médecins, le Collège national des gynécologues et obstétriciens français (CNGOF) souhaite rétablir un lien de confiance entre les femmes et leur gynécologue. Lors d’une conférence de presse tenue le 25 janvier, la société savante a indiqué avoir mis en place des nouvelles recommandations pour la pratique clinique de l’examen pelvien, informe l’AFP.

Ces consignes seront partagées au sein de la profession lors du congrès Pari(s) Santé Femmes organisé à Lille du 25 au 21 janvier. Une charte de soins sera disponible en salle de naissance pour informer les patients que cet examen n’est pas obligatoire et qu’il nécessite son consentement.

Comme le rappelle le CNGOF à l'AFP, les examens nécessitant l’usage du spéculum, le toucher vaginal et les échographies endovaginales sont certes recommandés lors de dépistage de maladies, mais ne doivent pas être systématiques. Ils “peuvent être vécus comme intrusifs”, partage à France Inter le professeur Xavier Deffieux, gynécologue-obstétricien à Clamart.

Désormais, une échographie dont le but est de mesurer de la longueur cervicale n’est plus recommandée chez une femme enceinte sans symptôme ou antécédent d’accouchement prématuré, illustre l’organisme. De même pour le toucher vaginal chez ce même profil de patiente, ou encore pour la mise en place d'une contraception hormonale telle que la pilule.

Aussi, le CNGOF recommande aux professionnels de santé de demander (...)

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