"Les violences faites aux femmes ne sont pas une fatalité!" : 64 parlementaires exigent plus de moyens

A l'initiative de la députée Albane Gaillot, 64 députés et sénateurs* lancent un appel transpartisan au gouvernement et réclament au gouvernement plus de moyens dans la lutte contre les féminicides et les violences conjugales. Voici leur tribune : "Grande cause du quinquennat, les violences faites aux femmes font encore des victimes. Depuis le mois de janvier, ce sont 51 femmes qui sont mortes sous les coups de leur conjoint ou ex-conjoint. Malgré une volonté politique qui s'exprime sur les plateaux de télévision, l'organisation d'un Grenelle des violences conjugales et le déploiement d'un numéro vert, les chiffres sont toujours là, implacables.

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Le triste décompte, suivi de près par les associations féministes, donne le tempo, entre les visages des proches en larmes, les voisins et voisines qui se sentent coupables de n'avoir rien vu, de n'avoir rien fait, et toujours la même réponse des responsables politiques : 'on a tout fait', répétant à l'envi des éléments de langage appris par coeur.

Nous, parlementaires de tous bords politiques, exhortons le gouvernement à agir pour les femmes, pour elles, pour nous, pour la société. Nous demandons que des moyens humains et financiers soient débloqués en urgence pour lutter réellement contre les violences faites aux femmes. A l'heure où l'on distribue des milliards pour l'industrie aéronautique, nous demandons 1 milliard d'euros pour la lutte contre les violences faite...


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