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Violences faites aux femmes : des dispositifs pour aider les victimes

campagne-violencesok
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A l’occasion de la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes ce 25 novembre 2015, le ministère en charge des droits des femmes lance une campagne d’information. Celle-ci a pour but d’informer les victimes et témoins de violences des recours disponibles. Mais aussi, et surtout, de favoriser la dénonciation de ces violences, encore trop souvent passées sous silence.

« La libération de la parole est essentielle dans la lutte contre les violences », rappelle le ministère. La campagne d’information lancée par ce dernier a d’ailleurs pour principal objectif de « faire connaître la plateforme téléphonique 3919 qui concerne toutes les violences faites aux femmes ». Violence conjugale, viol, agression sexuelle, harcèlement, violence psychologique, mariage forcé… Autant de raisons de contacter sans tarder le 3919.

Mis en place le 1er janvier 2014, le dispositif « Violences femmes info » est le numéro national de référence. Accessible 7 jours sur 7 et gratuit, il garantit l’anonymat des appelants. Elément essentiel pour inciter les victimes de ces violences à les dénoncer. Mais aussi à demander de l’aide.

violences femmesmm
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D’autres dispositifs soutiennent cette volonté :

  • Les associations de prise en charge des femmes victimes de violences ;

  • Les accueils de jour et les lieux d’écoute, d’accueil et d’orientation (LEAO) ;

  • Le « protocole plainte » qui organise la réponse apportée à toute victime, sur le plan judiciaire et social. « Depuis un an, le nombre de protocoles locaux a doublé. Il y en aura 81 d’ici à la fin de l’année 2015 sur l’ensemble du territoire », précise le ministère ;

  • Les intervenants sociaux en commissariats de police et dans les brigades de gendarmerie. Ils sont aujourd’hui au nombre de 241 en France. L’objectif, « atteindre 350 en 2017 » ;

  • Les référents « femmes victimes de violences ». Il s’agit de l’interlocuteur unique et de proximité des femmes victimes de violence. Le but étant de pouvoir intervenir en urgence en cas de danger immédiat ;

  • Enfin, la formation des professionnels est essentielle pour améliorer le repérage, l’accompagnement et la protection des victimes. C’est pourquoi, un enseignement sur la prise en charge des victimes de violences sexuelles a intégré la formation initiale des étudiants en médecine depuis 2013.