Violences conjugales : les premiers bracelets anti-rapprochements seraient opérationnels dès septembre

Au micro d’Europe 1 samedi dernier, Marlène Schiappa, ministre déléguée à la Citoyenneté et ex-secrétaire d'Etat à l'égalité femmes-hommes, a annoncé que les bracelets anti-rapprochements, destinés à éloigner les conjoints et ex-conjoints violents, seraient opérationnels à partir du mois de septembre.

C'était l'une des dix mesures d’urgence du premier Grenelle sur les violences faites aux femmes lancé le 3 septembre 2019. L’utilisation de bracelets électroniques anti-rapprochement censé protéger les femmes victimes de violences en éloignant réellement leurs agresseurs. Un an plus tard, Marlène Schiappa, ministre déléguée à la Citoyenne, a déclaré que la mise en place du dispositif serai effective en septembre.

Très attendu, le bracelet anti-rapprochement (BAR) permet de géolocaliser et maintenir à distance les conjoints et ex-conjoints violents par le déclenchement d'un signal. Dimanche 2 août, le député les Républicains, Aurélien Pradié, à l’origine de la proposition de loi, avait dénoncé au micro de la matinale d’Europe 1, l'inaction du gouvernement concernant la lutte contre les violences faites aux femmes. « La loi est en application depuis le premier janvier et depuis, notre pays n’a pas été foutu de mettre en place le bracelet anti-rapprochement », dénonçait-il. « Dans un grand pays comme le nôtre, les administrations doivent être capables de travailler y compris durant le confinement. D'autres pays le font déjà ». En Espagne, 1 350 femmes sont protégées par ce dispositif et aucune Espagnole bénéficiant d’un bracelet n'a été tuée depuis le début de son utilisation il y a dix ans.

« Le délai de la démocratie »

Marlène Schiappa de son côté, a justifié le retard dans la mise en place du...

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