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La violence sexuelle, «tactique de terreur» des groupes extrémistes

Des femmes congolaises du village de Nakiele, dont certaines ont été violées en juin 2011 par des hommes armés

Dans un rapport, l'ONU évoque notamment la hausse des violences sexuelles commises par des groupes terroristes et en particulier l’EI depuis le milieu de 2014 en Syrie.

Les groupes extrémistes comme le groupe Etat islamique en Syrie et Irak et Boko Haram au Nigeria utilisent de plus en plus les violences sexuelles comme une «tactique de terreur» envers la population civile, souligne l’ONU lundi.

Dans un rapport annuel, établi par les services de la responsable des Nations unies pour la violence sexuelle dans les conflits armés, Zainab Bangura, ajoute l’EI, Boko Haram, le Front al-Nosra et les shebab somaliens, ainsi que neuf autres armées ou milices, sur une liste noire d’organisations accusées de violences sexuelles. «L’année 2014, souligne-t-il, a été marquée par des informations profondément navrantes faisant état de viols, d’affaires d’esclavage sexuel et de mariages forcés, dont se rendent coupables des groupes extrémistes, parfois dans le cadre d’une tactique de terreur» en Syrie, Irak, Nigeria, Somalie ou Mali.

«La violence sexuelle fait partie de la stratégie appliquée par l’EI qui consiste à répandre la terreur, à persécuter les minorités ethniques et religieuses et à supprimer des populations entières qui s’opposent à son idéologie», explique l’ONU. Ces violences visent en particulier des femmes et filles de la communauté yézidie, pour la plupart âgées de 8 à 35 ans, précise le document qui note que l’EI «utilise comme stratégie de recrutement la promesse de se voir attribuer une femme ou une fille». L’ONU estime à environ 1 500 le nombre de civils qui ont ainsi été «réduits en esclavage sexuel» par l’EI.

En Syrie, l’ONU fait état «d’une hausse importante des cas signalés de violences sexuelles commises par des groupes terroristes et en particulier l’EI depuis le milieu de 2014». Le rapport signale que «les mariages forcés avec des combattants étrangers sont de plus en plus courants dans le territoire contrôlé par l’EI». Au Nigeria, souligne le document, (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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