“La violence est l’antithèse de la démocratie”, affirme le New York Times

Le samedi 13 juillet, les événements ont rappelé aux Américains une dure réalité au sujet de la menace que la violence politique représente pour notre démocratie. Par bonheur, Donald Trump n’a été que légèrement blessé par les coups de feu qui ont éclaté lors d’un meeting de campagne à Butler, une ville de Pennsylvanie située au nord de Pittburgh. Mais c’est une tragédie, car une personne au moins a été tuée. Nous espérons que M. Trump sera bientôt complètement remis.

Il y a encore bien des inconnues au sujet du tireur et de la fusillade, qui fait désormais l’objet d’une enquête pour tentative d’assassinat. Mais une chose est d’ores et déjà claire : il est répugnant d’avoir recours à la violence pour décider d’une élection. La violence est l’antithèse de la démocratie. Les Américains devraient s’efforcer de résoudre leurs différends à l’aide de bulletins, et non de balles.

L’attentat ne devrait être vu ni comme une provocation, ni comme une justification.

Il incombe maintenant aux dirigeants politiques des deux partis, et aux Américains tant individuellement que collectivement, de s’abstenir de basculer encore plus dans la violence et les discours extrémistes qui l’alimentent. L’attentat de samedi ne devrait être vu ni comme une provocation, ni comme une justification.

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Les Américains doivent aussi regarder en face le défi auquel leur nation est confrontée. Il ne faut pas considérer les événements du 13 juillet comme une aberration. La violence infecte et influence la vie politique aux États-Unis. Depuis longtemps déjà, elle pèse sur la démocratie américaine, mais ce poids s’est fait plus lourd, plus oppressant ces dernières années. La polarisation culturelle et politique, l’omniprésence des armes et le pouvoir de radicalisation d’Internet y ont tous contribué, comme nous l’avons décrit dans notre série The Danger Within en 2022. Les enjeux particulièrement élevés de cette élection présidentielle fragilisent un peu plus la volonté de ce pays de répondre par des solutions pacifiques à ses fractures politiques.

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