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Viol à Cherbourg - "J'ai qu'une peur, c'est qu'il récidive" : le père de Mégane donne des nouvelles de sa fille

"Courageuse et battante" selon les mots de son père, Mégane reçoit de nombreux messages de soutien.

L’auteur, un adolescent de 18 ans, était déjà connu des services de police pour des faits de violence (Image d'illustration : Getty Images)
L’auteur, un adolescent de 18 ans, était déjà connu des services de police pour des faits de violence (Image d'illustration : Getty Images) (Getty Images)

Le 4 août à Cherbourg (Manche), Mégane, 29 ans, vit chez elle des faits "d'une grande violence", selon les mots du procureur de la République, Pierre-Yves Marot. La jeune femme se fait violer et subit des actes de barbarie dans son appartement, alors qu’elle se prépare pour aller travailler. Elle est hospitalisée dans un état grave, tandis qu'un homme de 18 ans est arrêté et avoue les faits en garde à vue, rappelle Le Parisien. Le pronostic vital de Mégane est alors engagé ; plongée dans un coma artificiel, elle souffre d’une perforation de plusieurs organes et d'une fracture aux côtes.

Elle avance "vers le chemin de la guérison"

Le père de la victime, Ludovic Loir, a donné des nouvelles de sa fille, réveillée début septembre de son coma, à BFMTV : "Son état de santé s’améliore tout doucement mais reste préoccupant". Il estime vivre "un cauchemar éveillé" depuis le 4 août mais que Mégane est "toujours très entourée par sa maman, son frère et ses soeurs". "Mégane est très courageuse et battante, a-t-il témoigné à BFM. Elle continue d'avancer vers le chemin de la guérison, même lorsque les choses deviennent difficiles. Sa détermination sert d'exemple et d'inspiration pour celles et ceux qui l'entourent". Et d'ajouter : "Cela va prendre des mois, voire des années avant qu’elle puisse reprendre une vie normale".

Le père de la jeune femme estime que le gouvernement aurait dû proposer un accompagnement à la famille et exprime sa "profonde déception".

L’auteur des faits, qui avait été condamné à cinq reprises par le juge des enfants pour des faits "d’atteinte aux biens et de violences", notamment un viol sur mineur en 2019. "Je trouve anormal que ce genre de personnes puissent se trouver dans les rues de Cherbourg" déplore Ludovic Loir. "Je n’ai qu’une trouille, c’est qu’il récidive".

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