Violée à l’hôpital de Nanterre, elle a été victime d’un violeur en série

Agnès et sa fille ont porté plainte contre l'hôpital pour « mise en danger de la vie d’autrui ». (illustration)  - Credit:Alexis Sciard / MAXPPP / IP3 PRESS/MAXPPP
Agnès et sa fille ont porté plainte contre l'hôpital pour « mise en danger de la vie d’autrui ». (illustration) - Credit:Alexis Sciard / MAXPPP / IP3 PRESS/MAXPPP

Elle était partie à l'hôpital Max-Fourestier de Nanterre pour soigner une mauvaise chute, du haut de ses 78 ans. Un matin, au mois de juillet 2022, un homme entre dans la chambre, qu'elle partage avec une autre patiente. La femme se fera violer par l'intrus, qui tentera même de la violer une seconde fois. Cette fois, celle que Le Parisien – qui révèle l'information – a renommée Agnès se saisit du sexe de l'agresseur et le tord. « Je voulais qu'il reste des traces pour qu'on l'identifie », confie-t-elle. Ses cris et celle de sa voisine finissent par alerter une infirmière, qui intervient et se jette sur l'homme. Ce dernier frappe la soignante et prend la fuite.

Alertée, la fille de la victime demande si d'autres victimes ont été déclarées. Elle finira par apprendre, plus tard, que l'agresseur a récidivé, dans le même hôpital, trente minutes plus tard, sur une autre femme, elle âgée de 68 ans. Furieuse, elle réclame des explications. « Comment a-t-il pu recommencer sans que personne n'entende crier, en plein jour, dans un lieu de passage ? C'est un lieu qui doit être sanctuarisé. Ce n'est tout simplement pas acceptable ! » s'emporte-t-elle. Quelques jours plus tôt, sa mère avait déjà alerté sur le fait qu'elle avait été espionnée par la fenêtre.

La police va interpeller l'agresseur presque deux mois plus tard, pour une tout autre raison : il était en train de frauder. Il sera finalement confondu pour ces deux viols, et ses empreintes mèneront les agents sur un [...] Lire la suite