Vincent Fichot, privé de ses enfants, enlevés par leur mère japonaise, cesse sa grève de la faim

Vincent Fichot, père de famille de 39 ans, a arrêté vendredi la grève de la faim qu'il menait depuis 21 jours à Tokyo. "Le combat" pour revoir ses deux enfants enlevés par leur mère japonaise en 2018 "continue", a-t-il assuré.

Un père de famille français a arrêté vendredi la grève de la faim qu'il menait depuis 21 jours à Tokyo, mais il veut continuer son "combat" pour revoir ses deux enfants enlevés par leur mère japonaise en 2018.

Vincent Fichot, 39 ans, doit se préparer à une opération chirurgicale "avec anesthésie générale", ce qui l'oblige à être hospitalisé et à se réalimenter avant cette intervention, a-t-il précisé à l'AFP. Très affaibli physiquement par son action qu'il menait jour et nuit devant une gare proche du Stade olympique de Tokyo, il s'était polyfracturé un doigt lors d'une chute mercredi. Disant avoir perdu 13-14 kilos alors qu'il en pesait 80 au début de sa grève de la faim le 10 juillet, cet homme de 39 ans souffrait de plus en plus d'étourdissements au moindre effort physique depuis plusieurs jours.

"Le but de la grève de la faim, c'était vraiment de se mettre dans un état critique, je pense que je n'étais plus qu'à quelques jours de cela, afin de sensibiliser" les autorités françaises et les inciter à prendre une "décision forte" contre le Japon pour non-respect de ses engagements internationaux sur les droits de l'enfant, avait-il expliqué plus tôt vendredi à la presse. "Le combat continue", a-t-il assuré sur les réseaux sociaux après avoir annoncé la fin de sa grève de la faim.

Au Japon, les enlèvements parentaux sont courants et tolérés par les autorités

La garde partagée des enfants en cas de séparation des parents n'existe pas légalement au Japon, ce qui fait que les enlèvements parentaux sont courants et tolérés par les autorités. Aucun chiffre officiel n'existe, mais des associations locales estiment que 150.000 enfants sont enlevés chaque année par l'un de leurs parents dans l'archipel. L'action de Vincent(...)


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