Comment les villes peuvent tout changer dans la lutte climatique

En attendant un accord international contraignant les États à réduire réellement leur impact environnemental, les villes pourraient bien avoir un rôle crucial dans la lutte contre le réchauffement climatique. 

C’est un fait : nous ne sommes (définitivement) plus des chasseurs-cueilleurs. Plus de la moitié de l’humanité vit aujourd’hui en ville. 4,4 milliards d’habitants, soit 56 % de la population mondiale, vit désormais dans un centre urbain d’après les données de la Banque Mondiale. Et la tendance n’est pas près de s’inverser : d’ici 2050, on estime que le nombre de citadins va doubler : sept personnes sur dix vivront en ville d’ici à la moitié du XXIe siècle. Et si l’on zoome sur la France, la différence se fait plus sentir encore : huit personnes sur dix vivent en ville, selon l’INSEE.

Problème, ce sont ces mêmes villes qui rejettent le plus de CO2 dans l’air. « Par sa forme, son organisation, son fonctionnement, la ville actuelle, qui consomme, pour ses besoins, plus de 75 % des énergies fossiles, est la principale source d’émission de gaz à effet de serre (GES) », rappelait l’architecte urbaniste Albert Lévy dans une tribune publiée chez nos confrères du journal Le Monde.

Si les villes sont les premières émettrices de CO2, elles sont aussi les premières à pouvoir réduire leur impact climatique. Voilà plus d’une quinzaine d’années que Rob Hopkins, co-fondateur de Transition Network, un réseau de villes dites en transition,

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