A Villejuif, les catholiques réunis contre la peur

Des portraits d'Aurélie Chatelain lors de la marche républicaine à Villejuif, samedi 25 avril 2015.

Terrorisme . Après le projet d’attentat visant deux églises de la commune, trois complices présumés de Sid Ahmed Ghlam ont été interpellés.

Les investigations se poursuivent dans l’enquête sur le projet d’attentat visant deux églises à Villejuif (Val-de-Marne). Dimanche, trois suspects ont été interpellés en région parisienne puis placés en garde à vue. Ils sont soupçonnés d’être les complices de Sid Ahmed Ghlam, interpellé le 19 avril et mis en examen pour «assassinat et tentative d’assassinat en association avec une entreprise terroriste».

Depuis qu’ils ont trouvé quatre kalachnikovs, deux armes de poing et quatre gilets pare-balles dans sa voiture et dans sa chambre d’étudiant, les policiers sont persuadés que Sid Ahmed Ghlam a bénéficié d’aide dans ses desseins terroristes. La section antiterroriste de la PJ parisienne et les services de renseignements cherchent également à identifier le nom d’un autre complice basé à l’étranger, probablement en Syrie, et qui pourrait être le véritable commanditaire du projet.

Fidèles. En attendant les résultats de l’enquête, les catholiques de Villejuif (Val-de-Marne) ont assisté comme d’habitude à la messe du dimanche. «Mes fidèles étaient globalement tous présents, explique à Libération le père Philippe Louveau, le curé de la paroisse Saint-Cyr-Sainte-Julitte, l’un des deux endroits visés. C’était la meilleure réponse à donner.» Dans l’assistance, il y avait quelques visages inconnus, des catholiques qui voulaient manifester leur solidarité. «Certains se sont présentés à moi, la plupart originaires de Paris ou de la région parisienne», poursuit le prêtre. Par sécurité, les entrées latérales de l’église avaient été fermées et une discrète surveillance mise en place. «Mais, pour ma part, je n’ai rien remarqué», raconte encore Philippe Louveau.

Au début de la cérémonie, le prêtre a lu un message de l’évêque Michel Santier : «Notre résistance, ici en Val-de-Marne, ne se fera ni par les armes, ni par la psychose ! Nous résisterons (...)

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