La ville de Clermont-Ferrand porte plainte après la disparition d’un couple de cygnes

Un couple de cygnes dans le Jardin Lecoq à Clermont-Ferrand.
Ville de Clermont-Ferrand Un couple de cygnes dans le Jardin Lecoq à Clermont-Ferrand.

ANIMAUX - Une disparition mystérieuse. La ville de Clermont-Ferrand, dans le Puy-de-Dôme, a annoncé une triste nouvelle à ses habitants ce vendredi 8 novembre au matin. Un couple de cygnes emblématique du jardin des plantes de la ville s’est volatilisé. « Une tristesse infinie plane sur le Jardin Lecoq à Clermont-Ferrand : notre couple de cygnes a disparu », a déclaré la municipalité.

Dans l’espoir de retrouver les deux oiseaux, la ville a « immédiatement porté plainte ». Elle précise par ailleurs que « tous les moyens » sont mobilisés pour les retrouver, en partageant une photo des deux animaux et de leurs petits.

Cette annonce a déclenché de vives réactions parmi les Clermontois. « J’espère qu’ils seront vite retrouvés, car ils faisaient partie du charme du parc », commente l’un d’entre eux sur les réseaux sociaux. « Triste nouvelle. J’aimais bien les voir sur le petit plan d’eau du jardin Lecoq », se rappelle un autre.

Un cygne volé et emmené à la faculté

En 2018, un cygne du jardin Lecoq avait été ramené par des étudiants dans un carton jusque dans l’amphithéâtre de la faculté de psychologie de Clermont-Ferrand, le tout à cause d’un pari. « Une fille que j’apprécie voulait se faire tatouer et je trouve ça moche », avait expliqué l’un des trois jeunes à La Montagne. « Pour tenter de la dissuader, je me suis dit que si je fais un truc de dingue, elle ne le fera pas », avait-il poursuivi.

En compagnie de deux amis il s’était rendu au petit matin devant le plan d’eau pour capturer l’animal. « Nous pensions que cela serait réglé en dix minutes. Il nous a fallu plus de deux heures pour l’attraper », avait-il raconté. Déguisés en livreurs, ils l’avaient ensuite apporté à l’étudiante en plein cours. Après ce petit tour à la faculté, le cygne avait finalement été remis en liberté. C’est peut-être cette histoire qui explique pourquoi les Clermontois réagissent avec autant d’émotion à la disparition du couple de cygnes du jardin Lecoq.

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