VIH : la trithérapie d'urgence, c'est pour qui ?

VIH : la trithérapie d'urgence, c'est pour qui ?

Méconnue et pourtant très efficace, la trithérapie d’urgence est une arme de plus dans la lutte contre le Virus de l’Immunodéficience Humaine. Alors à quoi sert-elle, qui est concerné et comment en bénéficier ? Utilisée pour prévenir la propagation du VIH dans le sang, la trithérapie d’urgence permet de diminuer les risques d’infection. En clair, l’objectif est d’éviter de devenir séropositif lorsque l’on a été confronté à un risque de contamination. La trithérapie ne garantit pas la non-contamination à 100% : il s’agit donc d’une mesure d’urgence secondaire, qui ne doit en aucun cas devenir une mesure de protection et se substituer au port du préservatif durant les rapports sexuels. Trithérapie d'urgence : qui est concerné ? La trithérapie d’urgence concerne toutes les personnes ayant pris un risque d’être contaminé par le VIH (relation sexuelle non protégée, rupture de préservatif, partage d’une seringue ou de matériel d’injection, blessure avec un objet souillé de sang). video_minute Pour bénéficier de la trithérapie d’urgence, rendez-vous aussi rapidement que possible aux urgences de l’hôpital le plus proche de chez vous, dans les services d'infectiologie ou dans les centres de dépistage anonyme du VIH. Sur place, vous serez reçu par un médecin, qui sera chargé d’évaluer la nécessité ou non de vous administrer une trithérapie d’urgence. Si besoin, celui-ci vous remettra donc directement le traitement. Prescrit d’abord pour deux ou trois jours, il est réévalué après une nouvelle visite médicale (aucune ordonnance n’est administrée), Le traitement est totalement pris en charge par la Sécurité sociale. Sa durée est de 4 semaines, avec un suivi 48 heures après le début de la prise en charge et dix jours plus tard pour évaluer la tolérance au traitement et vérifier la sérologie. Pour être efficace et augmenter les chances de succès, la trithérapie d’urgence doit être administrée le plus rapidement possible après la prise de risque, c’est à dire (...) Lire la suite sur TopSante.com

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