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VIH/SIDA : des soins de plus en plus accessibles

En 2015, dans le monde, 46% des séropositifs au VIH avaient accès aux antirétroviraux . kim7/shutterstock
En 2015, dans le monde, 46% des séropositifs au VIH avaient accès aux antirétroviraux . kim7/shutterstock

En 2015, dans le monde, 46% des séropositifs au VIH avaient accès aux antirétroviraux . kim7/shutterstock

Grâce à l’amélioration de l’accès aux soins, 2 millions de malades séropositifs supplémentaires ont été pris en charge dans le monde sur l’année 2015. Tous ont bénéficié d’un traitement antirétroviral. Et depuis 2010, le taux de décès recule progressivement. Des données publiées par l’ONUSIDA dans le rapport Global AIDS update 2016.

A la fin de l’année 2015, dans le monde, 17 millions de patients séropositifs au VIH bénéficiaient d’une thérapie médicamenteuse adaptée. Ils n’étaient que 13,6 millions en juin 2014. « Les progrès les plus nets ont été enregistré dans les régions les plus impactées par la propagation du VIH/SIDA : le sud et l’est du continent africain », révèlent les auteurs du rapport de l’ONUSIDA publié ce 31 mai.

Grâce à la hausse des prescriptions d‘antirétroviraux, le nombre de décès est passé de 1,5 million en 2010 dans la population séropositive à 1,2 million en 2014, puis à 1,1 million en 2015. Selon les prévisions, ce chiffre devrait chuter à 500 000 en 2020.

La fin du VIH/SIDA dans 14 années ?

Ces données ont été rendues publiques une semaine avant la « Réunion 2016 de haut niveau sur l’éradication du VIH/SIDA de l’Assemblée générale des Nations Unies », organisée à New-York du 8 au 10 juin prochains. La thématique abordée ? « L’importance d’accélérer la lutte contre le VIH/SIDA au cours des cinq prochaines années afin de guider le monde vers la suppression de l’épidémie d’ici à 2030 dans le cadre des Objectifs de développement durable. »

Pour ce faire, l’application du programme Fast-Track doit perdurer. « Cette conduite (…) qui consiste à cibler les lieux géographiques et les populations et à réaffecter les ressources là où il y en a le plus besoin, garantira l’accès aux services de prévention et de traitement aux personnes les plus affectées ». Ce dernier prévoit par ailleurs d’atteindre l’objectif 90/90/90 en 2020. Concrètement, 90% des patients connaîtront leur statut séropositif, 90% des malades diagnostiqués auront accès aux traitements, et les antirétroviraux auront diminué de 90% la charge virale des patients.