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VIH : il cache sa maladie à son partenaire et est condamné à six mois de prison pour lui avoir transmis

La prise d’un traitement antirétroviral limite considérablement le risque de transmission du VIH

Un homme a été condamné à six mois de prison pour "empoisonnement", alors qu’il avait caché sa maladie à son partenaire.

C’est un secret aux lourdes conséquences. Un homme résidant à Saint-Gaudens, en Haute-Garonne, a découvert par inadvertance que son compagnon était porteur VIH (Virus de l’Immunodéficience Humaine) responsable du SIDA (Syndrome d’Immuno-Déficience Acquise), rapporte La Dépêche du Midi.

Ses premiers soupçons sont apparus lorsqu’il est tombé sur des boîtes de médicaments sous un siège de leur voiture. Pour en avoir le cœur net, l’homme s’est fait dépister et les résultats se sont avérés être positifs. Après une séparation décrite comme difficile sur fond de harcèlement, l’homme contaminé a décidé de déposer plainte contre son ex. Celui-ci, qui a reconnu les faits selon le quotidien, a finalement été condamné à dix-huit mois de prison dont six mois de prison ferme pour "empoisonnement", ainsi que des peines d’amendes.

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Une transmission qui n’est pas automatique

La transmission du VIH n’est pas systématique lors d’un rapport sexuel avec une personne séropositive. Sida Info Service rappelle que la transmission peut avoir lieu dès le premier rapport comme ne pas avoir lieu du tout. La probabilité de transmission dépend de plusieurs critères, et notamment de la quantité de virus chez la personne séropositive (charge virale). Cependant, la prise d’un traitement antirétroviral limite considérablement le risque de transmission du VIH. Ce risque est d’ailleurs nul si la charge virale VIH est indétectable depuis plus de six mois. Une personne qui a le VIH et qui prend un traitement efficace ne peut donc pas le transmettre.

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