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La vie volée d'Alexandra, 3 ans, symbole de la tragédie à Beyrouth

Alexandra, une petite libanaise de 3 ans qui avait survécu à l’explosion survenue mardi dernier à Beyrouth, a succombé à ses blessures vendredi à l’hôpital.

En octobre dernier, au milieu des manifestants, elle portait fièrement le drapeau libanais, hissée sur les épaules de son papa. A trois ans, elle rêvait déjà d’un meilleur futur que celui promis par le Liban. Avec sa salopette rose et ses boucles brunes qui volaient au vent, pas plus haute que trois pommes, elle avait déjà le mot «révolution» à la bouche. Une révolution contre le gouvernement d’un pays plongé dans sa pire crise économique. Mais la petite Alexandra ne saura finalement jamais de quoi son avenir sera fait.

La fillette au sourire enjoué est l’une des nombreuses victimes des explosions de Beyrouth, survenues mardi sur le port. Elle a succombé à ses blessures à l’hôpital vendredi. La déflagration provoquée par 2.750 tonnes de nitrate d'ammonium stockées depuis six ans au port de Beyrouth sans mesures de précaution, a fait au moins 158 morts et 6000 blessés selon un bilan officiel.

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Lorsqu'un feu s’est déclaré sur place en fin de journée, Alexandra et ses parents ont couru vers la fenêtre de leur appartement, pour voir ce qui se passait. Quelques minutes plus tard, une première détonation a retenti. Tracy, sa mère de 33 ans, a immédiatement pris sa fille dans ses bras, essayant de lui servir de bouclier. Puis, une seconde, beaucoup plus violente, a éclaté, soufflant tous les immeubles aux alentours. Cette fois, Tracy n’a pas réussi à protéger sa fille, qui, avec l’impact, lui a échappé des bras. «Ils étaient au balcon, en train de regarder,(...)


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