"Votre vie s'effondre": le long rétablissement d'un Britannique au nez arraché par son chien pendant une crise d'épilepsie
La vie de Ben Horne, un Britannique de 34 ans, a basculé une nuit de 2019. Alors qu'il était atteint d'une crise d'épilepsie dans son sommeil, son chien paniqué s'est jeté sur lui et l'a violemment mordu au visage. Son nez, sa lèvre inférieure et une partie de son menton ont été arrachés, comme il le raconte sur le plateau de Sky News mercredi 11 septembre.
Auprès de la chaîne d'information britannique, il a confié ne pas s'être immédiatement rendu compte de la gravité de ses blessures. "Quand on sort d'une crise, on est très confus et désorienté... on ne sait pas comment on s'appelle, où on est ou quoi que ce soit d'autre. Au bout d'un moment, j'ai commencé à reprendre mes esprits et j'ai remarqué qu'il y avait beaucoup de sang", raconte-t-il.
Dizaine d'interventions chirurgicales
"Je me souviens vaguement m'être regardé dans le miroir, ce n'était pas beau à voir. J'ai appelé une ambulance et c'est à ce moment-là que j'ai réalisé que je ne pouvais pas vraiment parler, ce qui, je le savais, n'était pas bon signe", poursuit cet ingénieur dans l'aéronautique. Pris en charge en urgence, Ben Horne subit une lourde opération pendant dix heures. À son réveil, il est sous le choc: "Je savais évidemment que les dégâts étaient importants, mais je ne savais pas qu'ils étaient aussi graves. Toute votre vie s'effondre vraiment. Vous ne savez pas ce que vous allez faire ou ce qui va se passer."
A post shared by Viktorija Burakauskas (@toribur) on Jan 21, 2020 at 8:43am PST
Ben Horne subira en tout une dizaine d'interventions chirurgicales. Plusieurs parties de son corps sont utilisées pour reconstruire son visage. La peau de son bras tatoué constitue la première couche de son nouveau nez, tandis que de la graisse extraite de son estomac est greffée à son menton.
Le chien replacé
Cinq ans après, Ben Horne "apprend à faire la paix avec ce qui s'est passé". Portant encore des tubes respiratoires dans le nez, il raconte qu'il est encore difficile pour lui "d'être entouré de beaucoup de gens".
L'ingénieur collecte désormais des fonds pour l'équipe de chirurgie plastique de l'hôpital Royal Devon et Exeter qui l'a aidé à traverser cette épreuve.
Son chien Henry, qu'il décrit comme "son meilleur ami" a été confié à un couple de retraités après que les autorités se sont assurées qu'il ne représentait pas de danger.