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Vie nocturne. Y aura-t-il toujours des clubs après la pandémie ?

Alors que la deuxième vague de contaminations au Covid-19 frappe durement l’Europe, poussant les États à multiplier les restrictions, la réouverture des clubs et autres lieux de fête semble être un horizon des plus lointains. En sommeil depuis le printemps, ces derniers s’inquiètent, partout dans le monde, de l’avenir de leur secteur.

“La nuit dernière, il est probable qu’aucun DJ n’ait sauvé la vie de quiconque”, regrette Tim Lawrence, spécialiste de la vie nocturne, dans les colonnes du Guardian. Derrière ce clin d’œil au morceau Last Night A DJ Saved My Life du groupe de disco américain Indeep, une réalité préoccupante : la crise sanitaire a remisé la culture club britannique au placard, provoquant ce que l’Association des industries de la nuit (NTIA) a appelé un “raz-de-marée financier”. Cette dernière estimait en août que 754 000 emplois du secteur étaient menacés au Royaume-Uni.

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“La nuit est morte, et bien malin qui sait quand elle renaîtra”, abonde Le Devoir depuis le Canada. Cet “espace-temps dionysiaque de la libération des pulsions et de l’apprentissage des plaisirs” est pour l’heure plongé dans un “coma artificiel” qui semble “condamné à se prolonger des mois, des années peut-être”. Bien sûr, rappelle Vox, en temps normal, “fermer boutique lorsque le public finit par se lasser des mojitos et des grosses basses fait partie du cycle de vie d’une boîte de

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