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Vie sur la Lune : à quoi ressemblera un village lunaire ?

D'ici 2034 ou 2050, fini la simple visite touristique. Désormais, les agences spatiales ambitionnent de s’installer durablement sur la Lune afin d’en exploiter les richesses – dès 2034 pour la Nasa, plutôt 2050 en ce qui concerne l’Agence européenne (ESA). Les projets de bases lunaires deviennent peu à peu réalité. Or la Lune reste un lieu hostile : pas d’atmosphère ni d’eau liquide, des températures extrêmes (de -248 ° à 123 °C), un bombardement continu de météorites (environ 180 nouveaux cratères par an) et de radiations cosmiques… Le coût de l’acheminement des éléments nécessaires à la survie des équipes implique de pouvoir produire sur place une très grande partie des matériaux mais aussi de l’oxygène, de l’eau liquide et de l’énergie. Cette vue d’artiste du projet de village lunaire de l’ESA donne un aperçu de la future première ville non terrienne.

Les matériaux nécessaires à la construction des habitats, voire des fusées, pourraient être fabriqués sur place en impression 3D à partir de régolithe lunaire (une poussière qui recouvre la surface de l’astre). Dès 2013, la société britannique Foster and Partners a testé, pour l’ESA, la faisabilité de ce projet en utilisant la roche basaltique d’un volcan italien, similaire au sol lunaire à 99,8 %.

Le manteau lunaire contient, selon la Nasa, des quantités prodigieuses de titane et d’oxyde de fer. Ces matériaux serviraient à construire la base ou seraient exportés vers la Terre. Notre satellite est également riche en hélium 3, (...)

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