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VIDÉOS - Œuf, gifle, insultes... Quand Emmanuel Macron est pris à partie par des Français

Avant de recevoir un œuf lors d'un déplacement à Lyon ce lundi, Emmanuel Macron avait connu plusieurs incidents au contact des Français.

Œufs, gifle, insultes... Depuis son entrée en politique, Emmanuel Macron est confronté, parfois très frontalement à la colère des Français, sous différentes formes. De son poste de ministre de l'Économie à son entrée à l'Élysée, retour sur ces moments où Emmanuel Macron a été pris à partie par des Français.

Déjà des œufs pour Macron, ministre de l'Économie en 2016

Juin 2016. Emmanuel Macron est alors peu connu du grand public. En plein mouvement social contre la loi Travail, le ministre de l'Économie de l'époque est ciblé par des opposants à la réforme. En déplacement à Montreuil, en Seine-Saint-Denis, il est alors touché à la tête par un œuf.

"Je ne parle pas d'un texte de loi avec des œufs et des coups de bâton", "ils n'écoutent rien, ils invectivent", réplique alors le futur chef de l'État.

Encore des œufs pour le Macron candidat

Quelques mois plus tard, Emmanuel Macron est dans la peau du candidat à l'élection présidentielle quand il se rend au salon de l'Agriculture le 1er mars 2017, un rituel pour les candidats. La visite est marquée par un incident, lorsque le candidat reçoit un œuf en pleine tête. "Cela fait partie du folklore", a-t-il déclaré un peu plus tard à la presse, qui l'attendait à l'écart quand l'incident s'est produit. Il s'était néanmoins félicité de l'"accueil chaleureux reçu par ailleurs".

Une sortie houleuse au théâtre

En janvier 2020, en pleine réforme des retraites, Emmanuel Macron s'autorise une sortie au théâtre un vendredi soir, avec Brigitte Macron, à Paris. Sauf que la présence du chef de l'État au théâtre parisien des Bouffes du Nord fuite et un rassemblement hostile au président se crée à l'extérieur.

Des manifestants tentent d'entrer à l'intérieur de l'établissement, avant d'être repoussés par les forces de l'ordre. Emmanuel Macron est finalement évacué par les forces de l'ordre, dans une situation tendue.

Une rencontre improvisée avec des gilets jaunes

Emmanuel Macron a également fait face directement à quelques gilets jaunes, lors d'une rencontre totalement improvisée. Après le traditionnel défilé du 14 juillet 2020, le chef de l'État traverse avec Brigitte Macron et ses agents de protection le jardin des Tuileries, quand il est reconnu par des gilets jaunes, qui l'interpellent et scandent "Macron démission !".

Le chef de l'État s'approche en engage la discussion. Les gilets jaunes lui réclament de supprimer les brigades de policiers en moto (les BRAV). "Virez-les on en peut plus ! Enlevez-les dans les manifs, déjà ça ira mieux. Ils sont hyper irrespectueux !". "Vous n'êtes pas des modèles de respect non plus", rétorque alors Emmanuel Macron. Le ton monte, mais aucun incident n'est à déplorer.

Une gifle lors d'un bain de foule

C'est la situation la plus violente à laquelle a été confronté le président. En juin 2021, Emmanuel Macron fait étape dans la Drôme pour son "tour de France" lancé pour "prendre le pouls du pays", selon la formule de l’Elysée. À la sortie du lycée hôtelier de Tain l'Hermitage, Emmanuel Macron est giflé par un jeune homme à l'occasion d'un bain de foule.

Juste avant de passer à l'acte, l'agresseur de 28 ans proche de l'extrême droite hurle le cri de guerre royaliste "Montjoie Saint Denis !" ainsi que " À bas la macronie", comme le montrent des vidéos tournées sur place. Emmanuel Macron dénonce alors un "fait isolé", commis par des "individus ultraviolents". "Il faut respecter les fonctions dans la République et je ne lâcherai jamais ce combat", poursuit-il. Le geste est condamné unanimement par la classe politique. Quelques jours plus tard, Damien T. sera condamné à 18 mois de prison dont 14 avec sursis.

Apostrophé à Lourdes

En juillet, Emmanuel Macron poursuit son "tour de France" et fait escale au sanctuaire de Lourdes. Il est alors violemment apostrophé par un individu : "Honte à vous ! C’est un scandale ! Vous êtes un athée, un athée primaire, vous n’avez aucune raison d’être là", s'est écrié l'homme, avant d'être maîtrisé par les services de sécurité présents sur place. En se débattant, il blesse un garde du sanctuaire qui tentait de l'éloigner d'Emmanuel Macron.

Visé par un œuf à Lyon

Dernier épisode en date, à Lyon, ce 27 septembre. Le chef de l'Etat a été visé par un œuf qui a rebondi sur son épaule. La scène, filmée par plusieurs journalistes présents sur place, a été diffusée sur les réseaux sociaux et abondamment commentée.

À l'issue de l'incident, l'auteur du lancer de l'œuf a été interpellé par le service d'ordre et placé en garde à vue pour "violences sur personne dépositaire de l'autorité publique avec préméditation". "S'il a un truc à me dire, qu'il vienne", a affirmé le chef de l'Etat avant de quitter les lieux sans échanger avec le jeune homme, ont rapporté plusieurs témoins.

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