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Vienne : la communauté internationale esquisse une transition politique en Syrie

Les attentats de Paris étaient dans les esprits des participants du sommet de Vienne consacré à la Syrie. Les responsables de la diplomatie mondiale se son entendus sur un calendrier visant à organiser des élections d’ici à 1 an et demi en Syrie. Les représentants russe, américain, européens, arabes et iranien se sont mis d’accord pour une feuille de route fixant une transition politique. Mais les divergences demeurent sur le sort réservé à l’actuel homme fort du régime syrien, Bachar al-Assad. La Russie refuse un départ immédiat de Bachar Al-Assad, alors que c’est une condition posée par plusieurs pays arabes et occidentaux. “Nous avons redit que l’avenir de la Syrie doit être décidé par les Syriens eux-mêmes, a précisé le chef de la diplomatie russe, Sergey Lavrov. Cela vaut aussi pour l’avenir de Bachar al-Assad et des dirigeants politiques de ce pays”. Côté américain, on envisage les choses autrement, comme l’a expliqué John Kerry, le secrétaire d’Etat. “La situation est telle qu’il est devenu un pôle d’attraction pour les combattants étrangers, a-t-il précisé. Les gens viennent des 4 coins du monde pour rejoindre les rangs de Daesh ou du front Al-Nosra, ds combattants engagés dans la lutte contre Assad. Et cette lutte va se poursuivre. La meilleure chose à faire face à cette situation, c’est – pour Bachar al-Assad – de reconnaître que pour sauver son pays, il doit accepter la transition et permettre aux pays de la région de s’unir pour détruire Daesh. Voilà la feuille de match”. Les diplomates ont dit vouloir organiser dès que possible, des négociations formelles entre le gouvernement syrien et l’opposition, sous les auspices de l’ONU. “La tragédie à Paris a éclipsé en partie la réunion de Vienne, estime notre envoyée spéciale à Vienne. En tout cas, cela a renforcé les participants dans leur détermination à combattre le terrorisme, de manière unie et résolue”.