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Premières représailles commerciales russes après la destruction d’un avion abattu par l’armée turque

Deux jours après le crash mortel d’un bombardier russe abattu par l’aviation turque, et à défaut de représailles militaires, Moscou amorce ses premières sanctions commerciales. Mercredi, la Russie a décidé de renforcer ses contrôles sur les produits agricoles et alimentaires importés de Turquie. Sont concernés les légumes, les fruits et les produits à base de viande. Invoquant des “violations répétées des normes russes par les producteurs turcs” le ministre de l’Agriculture Alexandre Tkatchev annonce qu’au moins 15% des produits importés de Turquie risquent de se voir interdits. Mercredi les plus grands tours opérateurs russes ont déjà interrompu la vente de séjours touristiques vers la Turquie. Malgré cet incident militaire, le plus grave entre Moscou et Ankara depuis le début de l’intervention militaire russe en Syrie il y a deux mois, les dirigeants des deux pays ont dit vouloir éviter une escalade militaire dans la région. Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a souligné mercredi que Moscou “ne fera(it) pas la guerre à la Turquie”. Le président turc Recep Tayyip Erdogan a également assuré que son pays voulait éviter toute “escalade” avec Moscou.