Plus d’observateurs en Ukraine pour mieux contrôler le cessez-le-feu

Contrôler l’immatriculation, la provenance et surtout le retrait des armes lourdes et des véhicules blindés, c’est la mission principale des observateurs de l’OSCE en ce moment dans l’est de l’Ukraine. Leur nombre, se sont mises d’accord l’Ukraine et la Russie, va être doublé et porté à 1.000. Le cessez-le-feu, sur place, serait de plus en plus respecté et certaines batteries d’artillerie lourde ont déjà été retirées du front. A Riga, les ministres européens des Affaires étrangères ont dit qu’il était encore trop tôt pour alléger les sanctions envers la Russie. Federica Mogherini, chef de la Diplomatie européenne : “Nous savons tous très bien que c’est notre moyen de pression et notre force d’adopter des sanctions. Cela s’est fait comme ça dans le passé et cela va continuer si la situation se détériore. Nous sommes unis au sujet de toutes les actions que nous entreprenons envers la Russie et vis à vis de la situation en Ukraine”. Une voix discordante tout de même, celle de la Lituanie, toujours très remontée contre Moscou, qui a déclaré que l’unité pour ne rien faire ne servait à rien et qu’il fallait prolonger les sanctions contre la Russie au moins jusqu‘à la fin de l’année.