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Liban : le Parlement ne parvient pas à élire le futur chef de l’Etat

Comme prévu, aucun vainqueur n’est sorti au terme du premier tour de scrutin pour élire le nouveau président du Liban. C’est aux députés qu’il revient de désigner le successeur de Michel Sleimane, dont le mandat se termine le 25 mai. Et à l’image du pays, le Parlement libanais est fortement divisé entre le “bloc du 14 mars”, hostile au régime syrien, et le camp mené par le mouvement chiite du Hezbollah, favorable à Bachar al-Assad. Soutenu par le “mouvement du 14 mars”, Samir Geagea, chef des Forces libanaises, une milice chrétienne devenue un parti politique, a obtenu 48 voix, contre 52 bulletins blancs, un vote blanc proné par le Hezbollah qui n’a pas présenté de candidat. Selon un partage du pouvoir entre les communautés, la présidence revient à un chrétien maronite. Un nouveau tour de scrutin est programmé le 30 avril prochain.