L’ONU dénonce l’utilisation de barils d’explosifs sur des zones civiles par l’armée syrienne

Un raid de l’armée syrienne a fait une soixantaine de morts, tous civils sur le marché de la ville d’Al-Bab dans le nord du pays. La ville est tenue par des insurgés islamistes. La ville a été régulièrement la cible de bombardements ces dernières semaines. Selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), l’armée de Bachar al-Assad a eu recours au largage de barils explosifs. Une pratique condamnée par la communauté internationale. Plus au centre du pays, à Palmyre, le groupe État islamique (EI) a détruit la plus grande prison du pays. Elle était l’un des symboles de la répression gouvernementale contre l’opposition syrienne depuis les années 80. Amnesty International avait dénoncé en 2001 les conditions de détention qui visaient à infliger – selon l’organisation – un “maximum de souffrances et d’humiliations”. Palmyre, située au nord-est de la capitale syrienne Damas, se trouve entre les mains des djihadistes depuis plus d’une semaine.