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L’Eurogroupe doit examiner les nouvelles demandes des autorités grecques

La conférence téléphonique des ministres de la zone euro a été repoussée à la fin de l’après-midi. Mardi soir, la Grèce a demandé à l’Eurogroupe de pouvoir conclure avec le fonds de soutien de la zone euro (MES – Mécanisme européen de stabilité), un accord sur deux ans. Accord qui lui permettrait de couvrir ses besoins financiers, soit environ 30 milliards d’euros, tout en restructurant sa dette. “Demander un nouveau programme est toujours possible”, dit indiqué le président de l’Eurogroupe Jeroen Dijsselbloem. “La Grèce est membre de l’eurozone et du Mécanisme européen de stabilité, et elle peut demander un soutien financier. Mais il faut relancer une procédure, les institutions vont encore avoir beaucoup de travail à faire sur ce sujet, et en même temps, comme vous le savez, la situation en Grèce, l‘économie grecque, les banques grecques, se sont détériorées encore plus malheureusement, donc c’est un chemin très difficile à envisager.” Alors que le Parlement allemand doit débattre de la crise grecque, dans les rues de Cologne, les habitants se montrent plutôt optimistes. “J’ai de la sympathie pour les Grecs, mais pour monsieur… Quel est son nom déjà ? Enfin le Premier ministre quoi”, explique une femme. “Je pense que cela va bien se passer. Parce qu’ils ne laisseront pas la Grèce partir. Ils vont les soutenir via des prêts de la Banque centrale européenne”, dit un homme Athènes attend aussi avec crainte la réunion du Conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne (BCE). En effet, la Grèce ne doit sa survie financière qu‘à l’aide d’urgence apportée à ses banques par la BCE. Mais les établissements sont fragilisés par les retraits massifs effectués par les hellènes inquiets pour leur avenir.