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L'écho du "vendredi de la colère" dans le monde musulman

Un millier de personnes ont manifesté à Amman en Jordanie à l’appel des Frères musulmans. L’opposition islamiste jordanienne, évoquant un “massacre”, arborait des slogans particulièrement hostiles au chef de l’armée égyptienne, Abdel Fattah Al-Sissi. Le royaume n’a toujours pas réagi officiellement aux évenements en Egypte Sur l’esplanade des Mosquées à Jérusalem-Est, quelque 600 personnes, proches du Hamas, se sont rassemblées. Certains accusaient le général Sissi d‘être un “collaborateur américain” au service d’Israël, d’autres arboraient des posters de Sissi et d’Hitler, avec comme légendes “Hitler tuait des juifs pour son peuple”, et “Sissi tue son peuple pour des juifs”. Mais ils brandissant surtout des portraits de Mohamed Morsi, le président égyptien déchu, qui entretenait un lien privilégié avec le mouvement islamiste. son dirigeant, Ismail Haniyeh, s’est toutefois défendu de vouloir jouer un rôle en Egypte. “Ce sont deux choses différentes, a-t-il déclaré,d’avoir des liens d’avoir des liens culturels intellectuels et idéologiques avec l‘école des Frères Musulmans, – ce que nous ne nions pas et nous en sommes fiers-, et de nous en servir pour intervenir dans les affaires domestiques d’un pays.” Le mouvement tentaculaire des Frères musulmans, présent dans plus de 70 pays, pouvait enfin compter sur le soutien de certains partis au Pakistan. “Nous sommes avec Morsi” pouvait-on lire sur une large banderole à Karachi. Des drapeaux américains on été brûlés. Les islamistes accusent les Etats-Unis d’avoir donné le feu vert à la destitution de Mohamed Morsi.