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Florence Cassez: "le plus difficile? L'injustice"

Elle est libre, dans son pays et s’estime blanchie. Florence Cassez était à la Une de l’actualité ce jeudi en France après sept ans passés dans une prison mexicaine pour complicité d’enlèvements. Elle a été accueillie par sa famille et notamment le chef de la diplomatie Laurent Fabius à l’aéroport de Roissy en début d’après-midi. La veille, la Cour Suprême du Mexique annulait la condamnation de Florence Cassez à 60 ans de prison et ordonnait sa libération immédiate, après avoir reconnu que ses droits fondamentaux avaient été violés. “Qu’est-ce qui m’a semblé le plus difficile? L’injustice, (…) qu’on dise de vous des mensonges, a souligné la jeune femme. Ça, c’est terrible. Pour moi, c’est le pire. Ce n’est pas les conditions de détention, ce n’est pas le fait d‘être habillée en bleu marine (NDLR, l’uniforme des détenus). Ce n’est même pas le fait d‘être en prison, mais l’injustice”. Florence Cassez a remercié le président français et son prédécesseur. “Je leur dois beaucoup”. Certains proches de l’ancien président estiment que François Hollande occulte le rôle joué par Nicolas Sarkozy tandis que le ministre délégué aux Affaires européennes a imputé l’heureux dénouement de l’affaire à une “bonne relation” entre les nouveaux présidents français et mexicains, élus l’an dernier. En 2011, le président Felipe Calderon avait annulé la participation de son pays à l’année du Mexique en France pour protester contre la décision de Nicolas Sarkozy de dédier l‘évènement à Florence Cassez. Avec Reuters