En Iran, une nouvelle équipe pour négocier le dossier nucléaire

En faisant approuver quinze de ses 18 candidats à un portefeuille ministériel par un Parlement qui ne lui est a priori pas favorable, le nouveau président iranien Hassan Rohani réalise des débuts plutôt prometteurs dans sa fonction, selon les observateurs. D’autant que les trois recalés allaient occuper des postes mineurs au regard de la hiérarchie politique nationale : l’Education ; la Science, la Recherche et la Technologie ; le Sport et la Jeunesse. Rohani préserve donc l’essentiel. En particulier : – un ministre des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, avec qui il a mené des négociations délicates sur le nucléaire avec les Occidentaux au début des années 2000 ; – un ministre du Pétrole, Bijan Zanganeh, qu’il qualifie de “personne la mieux placée” pour occuper ce poste stratégique. ll a par ailleurs nommé Ali Akbar Salehi à un autre poste sensible : la direction de l’Organisation iranienne de l‘énergie atomique (OIEA). Là encore, il s’agit d’un homme qui connaît bien les coulisses des tractations avec les Occidentaux sur le nucléaire. Or, ce dossier est la priorité du nouveau président. Avec pour objectif d’obtenir la levée des sanctions économiques qui frappent durement son pays.