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Des dizaines de morts lors du "vendredi de la colère" en Egypte

Le “vendredi de la colère” avait été décrété par les Frères musulmans qui appelaient leurs partisans à manifester. Selon un bikan provisoire, les violences auraient fait au moins 70 morts. Après la grande prière, des cortèges ont convergé vers la place Ramsès depuis de nombreuses mosquées du Caire. Ils se sont trouvés face à des barrages des forces de sécurité, c’est pourquoi des affrontements se sont déroulés un peu partout dans la capitale. La télévision d’Etat qui parle de “complot terroriste des Frères musulmans” a diffusé des images sensées montrer des manifestants en armes. Certains quartiers de la capitale sont transformés en champs de bataille. Les affrontements opposent les partisans des Frères musulmans aux forces de l’ordre mais aussi à des habitants de ces quartiers qui ont pris fait et cause pour les forces de sécurité. Les policiers avaient reçu pour consigne de tirer à balles réelles contre les manifestants qui s’attaqueraient à eux ou à des bâtiments du gouvernement. Plusieurs attaques de commissariats, de bâtiments publics et d‘églises ont été recensées dans tout le pays. On assiste à une véritable escalade de violences en Egypte malgré les condamnations internationales. Les Frères musulmans avaient appelé leurs partisans à manifester contre l’assaut sanglant mené mercredi contre les campements des pro-Morsi. L’assaut qui a fait plus de 600 morts d’après les autorités, et 2200 d’après la confrérie.