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Attentats de Paris : les complicités se précisent

Ce mardi, le Procureur de la République de Paris François Mollins a livré les derniers développements de l’enquête, à la suite des attentats du 13 novembre dernier, qui ont coûté la vie à 130 personnes et fait plus de 350 blessés. Il a demandé la mise en examen de Jawad Bendaoud et son placement en détention provisoire pour sa participation à une entreprise terroriste. François Mollins a affirmé que le suspect ne pouvait pas douter “qu’il prenait part en connaissance de cause à une organisation terroriste”. L’homme est soupçonné d’avoir fourni un “appartement conspiratif” à Saint-Denis au chef opérationnel présumé des attentats de Paris, Abdelhamid Abaaoud, tué lors de l’assaut du raid à Saint-Denis. Le djihadiste serait revenu au Bataclan pendant l’intervention de la BRI, et voulait encore frapper. “Des éléments laissent penser que les deux terroristes, Abaaoud et l’homme retrouvé à ses cotés dans l’appartement, avaient un projet d’attentat qui consistait à se faire exploser le mercredi 18 ou le jeudi 19 novembre, à la Défense”, a indiqué François Mollin. La justice belge a lancé un mandat d’arrêt international contre Mohamed Abrini. Deux jours avant les attaques, ce Belgo-marocain a été filmé par une caméra de vidéosurveillance aux côtés de Salah Abdeslam, dans une station-essence de l’Oise, alors qu’il conduisait la Clio utilisée dans les attaques. Ce mardi, la police a trouvé un fusil au domicile d’Olivier Corel, à l’issue d’une perquisiiton à Artigat, dans l’Ariège. Le mentor salafiste de Mohamed Merah, surnommé “l‘émir blanc”, a été placé en garde à vue pour détention illégale d’armes à feu.