Athènes veut tenir ses promesses en matière de lutte contre la pauvreté.

Le cabinet d’Alexis Tsipras a présenté hier un projet de loi pour mettre un terme à ce qu’Athènes qualifie de crise humanitaire après six ans de récession, de 2008 à 2013. Le texte prévoit notamment de fournir de l‘électricité à hauteur de 300 kilowatts par mois, gratuitement, aux foyers les plus démunis, et ce, jusqu‘à la fin de l’année. 30 000 personnes devraient en outre bénéficier d’une aide au logement (de 70 à 220 euros par mois), et 300 000 Grecs recevront des bons alimentaires. Coût global de ces mesures selon le ministère des Finances, 200 millions d’euros, grâce notamment à des programmes européens. Les ressortissants grecs qui frôlent le seuil de pauvreté seront les bénéficiaires de ces mesures. D’après ELSTAT, ils représentent 35,7 % de la population.