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Vidéo. À la rencontre des défenseurs de la forêt marine du documentaire “La Sagesse de la pieuvre”

Récompensé par le Bafta du meilleur documentaire, le film La Sagesse de la pieuvre a été tourné dans la forêt de varech au large des côtes du Cap. Un des écosystèmes les plus riches au monde. La BBC a rencontré les militants qui ont aidé à la réalisation du film.

Dans le documentaire La Sagesse de la pieuvre [titre original : My Octopus Teacher], Craig Foster conte la relation qu’il est parvenu à tisser avec une pieuvre. Le film, nommé aux Oscars et récompensé du Bafta (équivalent anglais des Oscars) du meilleur documentaire le 11 avril, est tourné dans une forêt de varech au large des côtes du Cap, en Afrique du Sud. Avec ce documentaire diffusé sur Netflix, des militants écologistes tentent de sensibiliser le grand public à la préservation de cette forêt de microalgues brunes.

Pour le docteur Jannes Landschoff, conseiller scientifique sur le tournage du film, ces forêts couvrant presque un quart des côtes mondiales jouent un rôle central dans la survie de l’humanité. “Elles protègent contre les tempêtes car elles brisent les lames, elles préviennent l’érosion du littoral et absorbent beaucoup de gaz carbonique, ce qui atténue le changement climatique”, explique-t-il à la BBC.

“Donner une identité” à la forêt marine

Plus de la moitié de l’oxygène que l’on respire provient de ces microalgues. “Qui que vous soyez, où que vous viviez dans le monde, que vous ayez vu l’océan ou non, la moitié de l’air que vous inhalez vient de l’océan”, résume Swati Thiyagarajan au média anglais. Militante dans l’organisme sud-africain Sea Change Project, qui vise à “sensibiliser à la beauté et à l’importance écologique de la forêt de varech d’Afrique du Sud”, elle est aussi productrice associée du documentaire.

Pour renforcer le lien du grand public avec cette forêt de microalgues, les militants du Sea Change Project l’ont nommée “la grande forêt marine d’Afrique”. “Nous devons lui donner une identité, assure

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