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Une victoire à double tranchant pour les conservateurs britanniques

«Ensemble, nous pouvons faire la Grande-Bretagne plus grande encore !» Telles furent les paroles prononcées par le conservateur David Cameron vendredi 8 mai, en début d’après-midi devant le 10, Downing Street à Londres, alors que les derniers résultats des élections législatives britanniques lui donnaient une courte majorité au Parlement. David Cameron ne cachait pas son soulagement de pouvoir poursuivre, en tant que Premier ministre, à la tête d’un royaume qu’il dit vouloir unir davantage. Pour David Cameron, il s’agit, pour reprendre ses mots, de «la plus douce des victoires». Après cinq années passées à la tête d’un gouvernement de coalition, il va enfin pouvoir gouverner seul, débarrassé de plusieurs rivaux politiques de poids et couronné d’une victoire personnelle que personne n’aurait imaginée il y a encore une semaine.

En l’espace d’une nuit électorale déroutante à plus d’un titre, le paysage électoral a été considérablement modifié. Les sondages avaient prévu une coalition (de droite ou de gauche) et des jours de concertation à venir pour former un gouvernement. Or, il n’en fut rien. Vers 22 heures, jeudi 7 mai, alors que les premiers sondages à la sortie des urnes furent annoncés par des journalistes eux-mêmes assez étonnés, les conservateurs de David Cameron s’acheminaient vers une victoire qui, au fur et à mesure des résultats annoncés dans la nuit et au petit matin, les faisait passer d’un gouvernement de minorité à un gouvernement pouvant gouverner seul.

Outre les conservateurs, les autres grands gagnants de la soirée furent les membres du Scottish National Party (Parti nationaliste écossais) qui ont remporté 56 des 59 sièges en Ecosse aux dépens du Parti travailliste. Le coup fut d’autant plus brutal pour les travaillistes que Ed Balls, ministre de l’Economie et des Finances du Cabinet fantôme, et Jim Murphy, le leader des travaillistes en Ecosse, ont perdu leurs sièges, laissant le parti dans une situation difficile et avec moins de sièges qu’en 2010 (...)

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