Les victimes de la dictature au programme de la visite d'Emmanuel Macron en Argentine
Emmanuel Macron a rendu, dimanche à Buenos Aires, un hommage aux victimes, notamment françaises, de la dictature militaire argentine, avant de retrouver le président ultralibéral Javier Milei, accusé de révisionnisme sur cette page sombre de l'histoire du pays latino-américain.
Le chef de l'État français Emmanuel Macron, accompagné de son épouse Brigitte, a commencé la journée du 17 novembre à Buenos Aires par un hommage en l'église de la Santa Cruz, lieu de mémoire de la résistance contre la dictature en Argentine (1976-1983).
"On ne vous oublie pas", a-t-il dit à des proches de victimes. En décembre 1977, plusieurs membres fondateurs des Mères de la Place de Mai, qui réclamaient des informations sur leurs proches disparus, ont été arrêtés, torturés et assassinés après s'être réunis dans cette église.
Parmi les victimes, figuraient les religieuses françaises Léonie Duquet et Alice Domon, qui furent enlevées puis tuées par la dictature. En tout, au moins 22 Français ont été recensés parmi les morts ou disparus de cette époque.
"Je vous remercie pour votre présence", "surtout en ce moment", a dit dimanche au président français l'un des proches de victimes. Un autre lui a demandé "que les intérêts politiques et économiques ne fassent pas oublier ni l'idéal ni (...) l'espoir de faire justice".
Pour Javier Milei, une "guerre" plutôt qu'une "dictature"
Avec AFP
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