Les verres « incassables » de Duralex... se brisent en plein direct sur BFM

IMPRÉVU - « Là, on a un gros problème ». Tôt le matin, ce jeudi 5 septembre, un reportage BFMTV au sein de l’entreprise Duralex ne s’est pas du tout passé comme prévu. En plein direct du site de production de verrerie, le nouveau patron de l’usine a décidé de prouver au journaliste Cédric Faiche la solidité de ses verres vendus comme « incassables ».

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Malheureusement pour la marque française, le verre lancé contre le sol se brise en mille morceaux dès le premier essai. D’autant plus que les deux tests suivants aboutissent au même résultat, de quoi provoquer un certain malaise sur le plateau de BFMTV :

« Ça me rappelle Elon Musk » souligne l’un des journalistes, faisant référence à l’épisode de la présentation du cybertruck du milliardaire étasunien, lorsqu’un spectateur avait facilement brisé une des vitres décrites comme « ultra-solides ».

Embarrassé, le reporter promet de refaire des tests une heure plus tard car « la réputation est en jeu » pour Duralex, qui connaît de graves difficultés financières depuis plusieurs années. L’entreprise française, qui avait été placée en redressement judiciaire en avril dernier, est devenue fin juillet une société coopérative et participative (SCOP) permettant ainsi de sauver les emplois de 228 salariés. La première rentrée de la marque après cette refonte était justement le sujet du reportage.

Un autre essai concluant

Finalement, un quatrième essai a été réalisé peu après dans les bureaux de la société, mais pas en direct. Posté sur le compte X du journaliste de BFM Cédric Faiche, on peut (enfin) voir le fameux verre résister à l’impact d’un lancer sur le sol. « Ce qu’il s’est passé, c’est qu’à 7h, on avait pris des verres de la salle de crash test, qui avaient déjà été éprouvés », a précisé le journaliste pour expliquer la mésaventure.

Et rapidement, la marque a décidé de rebondir sur ce bad buzz, comme l’a repéré une autre journaliste de la rédaction de BFM :

Quelques heures après le direct, l’entreprise avait modifié le nom du verre censé avoir été présenté dans la démonstration ratée. Sur le site internet de Duralex le nom du modèle « Picardie » a été suivi de l’intitulé : « pas les verres de BFMTV ». Un coup de communication éphémère pour tenter de sauver les meubles de la démonstration, la mention n’étant plus visible sur le site de Duralex en fin d’après-midi.

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