Ventes : la déprime sur l'électrique s'accentue en France

La France fait partie, en Europe, des locomotives pour l'adoption de la voiture électrique. Le gouvernement joue le jeu avec de généreuses subventions (bonus écologique, leasing social...), tandis que l'Allemagne a préféré couper court à tout cela en fin d'année dernière. De leur côté, l'Espagne et l'Italie commencent à peine à encourager l'achat de voitures électriques.

C'est donc fort logiquement que le marché automobile français est l'un de ceux qui disposent de la plus grande part de marché pour les voitures électriques, en l'occurrence entre 13 et 18 % en fonction des mois. Mais depuis le début de l'année, avec la baisse des subventions et l'exclusion de certains modèles, en ajoutant à cela la hausse des taux d'intérêt, le marché de la voiture électrique patine. Et les chiffres d'août montrent même que cela pourrait bien s'empirer en fin d'année.

L'électrique souffre aussi en France

Le mois dernier, le marché automobile français a enregistré 85 977 immatriculations de voitures neuves sur le mois écoulé, soit une baisse de 24,3 % par rapport à la même période l'an passé, avec un jour ouvré de moins. Au niveau de la voiture électrique, la baisse est très spectaculaire avec -33 % par rapport à l'année dernière, soit quasiment le même repli qu'en Allemagne, où la voiture électrique n'est plus subventionnée. Sur le mois d'août 2024 en France, la part des voitures électriques s'établissait à 15 % du marché, contre 18 % l'an passé.
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