Vente de voitures : qui achète encore des modèles diesel ?

Sale temps pour le diesel. Et ce sont vos préférences en matière d’achat de voitures neuves qui le disent, vous le boudez de plus en plus, clairement. Au mois de juillet, il s’est vendu 9 507 véhicules diesel neufs, contre 12 495 au même mois de l’année dernière (-24 %), selon les données du cabinet expert NGCData®. Ce qui représente à peine 7,5 % de part de marché sur 126 036 ventes au total en France (toutes catégories). En comparaison, les modèles 100 % électriques, eux, ont encore grappillé du terrain, avec 1 % d'immatriculations en plus en un an, à 17 030 unités, pesant 13,5 % de part de marché. Les véhicules hybrides à essence ont également davantage plu, s’écoulant à 47 411 exemplaires contre 31 493 en juillet 2023, soit + 50,5 %, pour 37,6 % de part de marché.

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Depuis le mois de janvier, le diesel est sensiblement en chute libre, cumulant 81 867 ventes sur le marché automobile français à 1 040 942 d’unités au global (7,9 % de part de marché), loin des 106 386 sur 1 018 754 à la période l’an dernier (10,4 % de part de marché).

Il faut dire que le diesel, qualifié de plus polluant des carburants, cumule les handicaps : fin de la vente des véhicules thermiques en 2035 actée en Europe, interdiction de rouler dans certaines Zones à faibles émissions (ZFE) françaises, arrivée massive des véhicules électriques chinois, gazole de plus en plus cher, etc.

Alors qui sont ces (rares) acheteurs de (...)

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