Vente à perte sur le carburant : Véran précise les contours de l'autorisation annoncée par Borne
Invité du Grand Jury de RTL, le porte-parole du gouvernement a détaillé les contours de la mise en place de la vente à perte du carburant par la distribution, annoncée samedi par Elisabeth Borne.
Au lendemain de l'annonce de la Première ministre Elisabeth Borne sur la possibilité offerte aux distributeurs de vendre à perte le carburant, Olivier Véran a détaillé sur RTL les contours de cette mesure "imminente". Celle-ci doit se concentrer sur des "opérations commerciales" organisées par la distribution et les stations-services.
"Ce que propose la Première ministre, est que ceux qui le souhaitent et le peuvent, lors d'opérations spéciales, puissent vendre de l'essence à prix vraiment cassé. On parle d'un demi euro de moins par litre", a déclaré le porte-parole du gouvernement.
"Il y aura des périodes qui permettront aux Français d'aller dans certaines stations, de faire le plein et de se mettre à l'abri pendant quelques jours ou quelques semaines", a-t-il ajouté.
"On ne dit pas que l'essence va tomber à 1,40€ dans toutes les stations de France pendant six mois. On dit que pendant six mois, il peut y avoir des opérations commerciales qui peuvent être conduites", a encore insisté le ministre.
Une mesure "imminente"
S'il n'a pas été en mesure de fournir un calendrier détaillé, Olivier Véran a expliqué que cela s'intégrerait à une future loi "qui va arriver très vite au Parlement", visant "à rouvrir des négociations commerciales entre les producteurs et les distributeurs" en période d'inflation.
Si la vente à perte est pour l'heure interdite en France, le porte-parole du gouvernement a estimé "que cela se justifie de faire une exception" sur l'essence "au vu de son poids dans le budget des ménages, la difficulté des Français à y faire face et la bonne volonté affichée par ceux qui en vendent de faire des efforts supplémentaires".
Article original publié sur BFMTV.com
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