VENEZUELA. Un mythe nommé Hugo Chavez

Chavez

Avec son éternel chemise rouge, l'épée de Simon Bolivar qu'il brandissait lors de ses successives victoire électorals, Hugo Chavez, au pouvoir depuis 14 ans, se présentait comme le porte-étendard du socialisme latino-américain. Décédé mardi 5 mars après avoir lutté contre un cancer depuis juin 2011, il était un dirigeant adulé autant que détesté.

Charismatique, hyperactif, fervent catholique et admirateur du libérateur Simon Bolivar, le président Chavez a continuellement bénéficié de forts taux de popularité, malgré l'hostilité farouche que lui vouaient ses opposants, qualifiés de "traîtres" depuis une tentative de coup d'Etat contre lui en 2002.

"Je ne suis pas immortel", avait reconnu au cours de sa convalescence après une troisième intervention chirurgicale cet ancien lieutenant-colonel parachutiste né en 1954, fils d'instituteurs élevé par sa grand-mère.

Une tentative de coup d'Etat en février 1992 l'avait mené en prison pendant deux ans. En 1998, candidat d'une coalition de partis de gauche, il remporte l'élection présidentielle. Deux ans plus tard, il fait valider par le peuple une nouvelle "Constitution bolivarienne" et il est réélu à la présidence. En 2004, il gagne un référendum révocatoire convoqué par l'opposition, puis est réélu président en 2006 puis en 2012.

"Impérialisme yankee"

Pourfendeur de "l'impérialisme yankee", même s'il n'a jamais cessé ses livraisons de pétrole aux Etats-Unis, Hugo Chavez se présentait en héritier du leader cubain Fidel Castro et cultivait une image iconoclaste en prenant régulièrement la défense de dirigeants (...)

Lire la suite sur Le Nouvel Observateur

VENEZUELA. Un mythe nommé Hugo Chavez
Hugo Chavez, sa vie en 15 images